Octobre

C’était un soir d’octobre finissant

Où les regards se traînent languissants

Au fond des brumes sous les porches d’église

Sur les pavés en reflet de nue grise

 

Et s’ébrouait sous la porte cochère

Restée ouverte au jour crépusculaire

Un chien errant filant doux sous la pluie

Ourlé de perle au rebord de l’ennui

 

L’escalier morne s’enroulait à l’étage

Au pied de l’ombre à l’odeur de ménage

Absorbant l’eau et mes regards perdus

Au soupirail qui ne s’éclairait plus

 

Sur le palier toutes portes ouvertes

Comme effarée, l’entrée était déserte

Quelques papiers gisaient au vieux lino

Abandonné avec de vieux journaux

 

Le chat assis avait un air inerte

Les yeux fermés devant ma main experte

Et moi n’osant dire la vérité

Je murmurais : « elle a déménagé »

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