Vent de janvier gémissant en tourmente
Toute la nuit glissant le long des pentes
Sur les vallons de glaçons clairs sonnants
En ces déserts de grand silence blanc
Forçant ta voix d’octaves rugissantes
Aux pins givrés d’étoiles scintillantes
Tu parsemais ta neige indifférente
En bleuissant nos doigts gourds grelottant,
Vent de janvier
En nos sentiers de files pénitentes
Epoumonés de bouffées tournoyantes
Tenant fermé nos capuchons flottants
En rang serrés comme des revenants
Tu blanchissais nos traces chancelantes
Vent de janvier !