Article écrit en participation à l’atelier d’écriture de Madame Asphodèle suite à la collecte hilarante des mots d’avril sur le thème du désir
Avec les mots imposés (quand même !) suivants
Allergie, velléité, brise, espérance, étincelle, écrire, déplaisir, censure, enfant, gourmandise, première, tramway, rides, éphémère, envie, amour, voyage, peluche, chocolat, tapir (l’animal ou le verbe au choix), envol, baiser (dans le sens que vous voulez), attente, vibrer, volutes, valser. + attendre qui s’était fait attendre comme il se doit ! J’ai ajouté osmose qui a l’air de plaire à certain !
Hormis l’ambiance délirante déclenché sur le blog de la Dame dicotylédone par l’arrivée du très attendu jour de la collecte, cela ne nous empêche pas de travailler d’arrache-pieds pour pondre un texte à peu près convenable avant la date fatidique du vendredi. Nous avions le droit de laisser 2 mots de côté, je suis au régime, j’ai donc fait une croix sur le chocolat !
Un tramway nommé printemps !
S’agit de pas l’rater l’enfant
Le petit chose en machin rose
Dans le premier souffle qu’on ose
Quand on voit passer le printemps !
-« Bien trop frileux ! » dit l’étincelle
Qui se dédit de déplaisir
« Il n’est pas encor temps de s’offrir,
Laissons pousser la radicelle ! »
Un pollen passe. En mal d’amour.
Quelque allergie en espérance,
Une peluche ? Quelle chance,
Avec quelques atchoums autour.
Quelle guigne que la censure
Que nous serine cet avril
« Ne pas se découvrir d’un fil »
Nous qui ne rêvons que de luxure
Velléité de volupté
L’horizontale des bronzages
Traverse l’envie de voyage
Soupirant sous un pont de mai.
Et juin ! les nuits d’ivresse
et de musique et de féria
Les pétales de seringa
Valsant au zéphyr d’allégresse
Mais ce premier souffle se ride
A la surface du ruisseau.
Une brise… et remis au beau,
Le ciel nous ouvre un œil candide.
Quelle éphémère vanité
Que d’écrire ces mignardises
Vous appâtant aux gourmandises
Des lèvres tendues de l’été.
Vous verrez si vous êtes sages….
A écouter les racontars
Le printemps n’est pas en retard
Car il ne vibre qu’au passage
D’une violette que l’on cueille
Et que l’on baise en souriant
Et que l’on oublie sur le champ.
Mise à sécher entre deux feuilles.
S’agit de n’pas l’râter l’enfant
Le petit chose en machin rose
Tapi dedans l’odeur d’osmose
Qui se fane quand on l’attend.
Jolies toutes ces images du printemps auxquelles parfois nous ne prêtons plus attention, et baiser une violette en souriant, ça, j’essaierai au prochain printemps, promis !
Je me suis délectée de cette douceur printanière dans laquelle tu nous as balladés (ici les 2L sont bien de rigueur).

Cela m’a fait pensé à une avenue célèbre chez nous à Bruxelles où nous pouvons tous les week-ends de mai à octobre, prendre les vieux trams !!!
Je me permets une toute petite remarque, je m’étonne que personne l’ait remarqué à moins que je n’ai pas bien compris le sens de ta phrase que voici « Ne pas de découvrir d’un fil » ne serait-ce pas « Ne pas se découvrir d’un fil »
J’espère que tu ne vas pas penser que je suis une chicaneuse surtout après ma lettre de réclamation à l’EDF mdr!!!
Bises Monesille et douce nuit!!!
Domi.
Chicaneuse, surement pas, attentive oui. Merci de la correction, et couvre toi bien, le printemps finira bien par arriver par chez toi aussi.
Bises
Comme tu manies bien les mots…… et tu as placé dans ton texte « »osmose « » y’en a un qui va être content ! Rires
Je suis bluffée, Monesille 😆
Une très belle prouesse.
Bises de Lyon
Oh! quel beau poème, de l’utile, de l’agréable, comme un beau parfum de printemps! Vraiment un régal.
Merciiiii !
Tu es bien inspirée…j’ai pas tout suivi mais c’est normal, c’est de la poésie. Le passage sur la violette est vraiment beau.
Où est-ce que tu as raté le tram ?
J’ai dû le prendre en marche…:D
« Et que l’on baise en souriant… »
Il y en a qui vont avoir le sang bouillant…
lol
magnifique ton poème printanier ! très chouette
¸¸.•*¨*• ☆
😉 baiser du bout des lèvres bien sûr !
Je suis montée dans ton tramway et je n’avais pas envie d’en descendre
Chapeau bas quel exercice de style !!! je suis sous le charme
Un tramway qui avance tout doucement j’espère pour bien profiter de tout ce qui se présente
J’aime beaucoup, et particulièrement « Le petit chose en machin rose »
🙂
Je me suis laissé entraîner par cette magnifique poésie 🙂 Bravo 🙂
Merci isabelle, de ce passage agréable dans mon tramway du printemps 🙂
oh c’est trop beau ! Mon premier réflexe a été d’écrire « j’en reste sur le c.. » mais non, trop trivial pour un poème aussi beau, alors, comme j’ai encore un peu de savoir-vivre mais pas trop d’imagination, je me suis contentée d’un « OH C’EST TROP BEAU » écrit cette fois en lettres majuscules
Ton enthousiasme me fait plaisir !
Magnifique poésie toute en légèreté 🙂
Merci Martine de ce passage matinal dans mon tramway printanier.
Monesille
Quel beau poeme (j’ai envie de rajouter « encore »)!
Tres imagé :l’horizontale des bronzages😉Peut être pas ce week end, ici!
Je r’embrasse
Aujourd’hui, ici il pleut carrément, pour le bronzage on repassera, ça va me permettre de lire toutes vos participations en temps et en heure.
Merci de ton passage (encore et toujours, j’espère !-)
Ha non il ne faut pas le louper ce « petit chose tout rose », Quel joli poème : ton tramway t’a embarqué au vent léger du printemps ! 🙂
Bah, tu connais le diction : le meilleurs moyen d’attraper un train, c’est de rater le précédent 🙂 mais j’avoue que je me suis laisser embarquée là !
[…] Monesille, Ghislaine53, Val-Grenouille59, LilouSoleil, Melle La Démone, Thiébault de Saint-Amand, Soène, Jacou33, Martine27, Modrone-Eeguab, Cériat, Pascal Bléval, Mélusine80, Les mots d’Isabelle, Astrid-Toinette, Réjanie, EmilieBerd, Fred Mili-Choupi, Carnets Paresseux. Bizak, Martine Littér’auteurs, Marlaguette, DimDamDom59, Célestine. Eva, Janick. PatchCath. Merquin. […]
Hop hop hop!! Après quelques larmes chez Aspho, ici des sourires 🙂
J’aime un pollen qui passe 😀 et les violettes ah, ma petite cueillette lors de ma dernière rando sèche dans les pages de l’insoutenable légèreté de l’être 🙂
Belle journée et merci pour ces jolis vers
vers…
Quand on les retrouve plusieurs années après, elles sentent encore bon !
Velléité de volupté, j’aime beaucoup ce poème. On embarque avec entrain dans le tram du printemps 😉
Merciiiii il n’y aura pas de contrôle des billets !
Très très très réussi. Pétulant, pétillant,coquin, fripon je dirai meme « primavéral ». Un tramway à ne pas rater. Bravo. 😛
C’est un très, très, très gentil commentaire, et qui me fait très, très, très plaisir !
J’admire toujours les poésies que chacun d’entre vous êtes capable d’écrire avec ses mots imposés… Et quelle poésie ! joli printemps que tu nous décrit.
avec le sourire
Les mots imposés nous donnent une direction, en fait ce sont eux qui sont aux manettes du tramway, moi, je ne fais qu’alimenter la chaudière.
Merci pour ce gentil commentaire souriant.
Belle description poétique du printemps naissant !