Article écrit en participation à l’atelier d’écriture de Leiloona de Bricabook
Avec cette semaine une photo de Julien Ribot et le retour du noir et blanc pour stimuler notre créativité !
Vous pouvez lire la règle du jeu là
Hautaine, elle vous croise, son cabas à la main
Derrière elle trottine parfois un petit chien
Ne heurtant pas les yeux des passants solitaires
Qui ont comme elle bien d’autres choses à faire
Il n’y a dans ce monde par grand-chose de bon
Des gens mal élevés et des enfants grognons
Qui pourrait se soucier de son chien ou bien d’elle
Elle s’est débrouillée toute sa vie cruelle
Elle a travaillé dur, fait des économies
Dans son bureau sans air et pas beaucoup d’amis.
La retraite sonnée ne reste pas grand-chose
Juste de quoi survivre sans compter sur l’état
Pas de mendicité et pas de RSA
Et les jours de marchés les restes qu’on propose…
Triste réalité, bien trop souvent refoulée…
Un texte très prenant et malheureusement très vrai
Cela paraît scandaleux dans la société d’aujourd’hui !
Bises
Fichtre, un exercice de style compliqué mais réussi … faire des rimes sur un sujet si sérieux …
Je n’ai même pas vu de personne âgée sur cette photo mais je te suis^^ et ton texte est d’une cruelle tristesse. Ils existent depuis longtemps ces glaneurs de fin de marché, sauf qu’il y en a de plus en plus…Mais au moins ils préservent leur dignité, sans mendicité…
Moi, cela m’attriste, tout simplement.
Joli que ce sonnet qui fait rimer des mots modernes tels que RSA 😉 Apollinaire fut sans doute le premier à s’y risquer 😉
Ton texte fait écho à celui de Titine.
C’est beau cet hommage aux pauvres gens.
Nos textes se rejoignent, je parle également des glaneurs par nécessité sur les marchés. Quelle triste réalité…
Elle est restée digne ! Description criante de vérité.
Triste vie que celle de ces glaneuses modernes !
Ce serait beau si ce n’était vrai…mais cette solitude est restituée avec brio, bravo !
Un style et un rythme personnels. C’est enlevé et prenant.