Coup de projecteur.

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintoclouds

Cet article est écrit en participation aux plumes d’Asphodèle avec les mots imposés suivants :

Vedette, fragiliser, fortune, film, projecteur, fumé, paparazzi, fanfreluche, réputation, prétention, chanteur, oublier, local, gros, météorite, étoile, talent, chaleur, lumineux, diva,  barricader, moi !

L’article fait 323 mots.

Résultat de recherche d'images pour "image projecteur"

Coup de projecteur :

Mais non je ne vais pas vous en mettre un coup sur le ciboulot, quoique certains le mériteraient mais passons !-)  Je reconnais que je ne suis pas très présente en ce moment mais j’ai un très gros truc sur le feu, qui me prend beaucoup de temps, je n’en dis pas plus, je vous raconterai tout vers la fin du mois.

Aujourd’hui, je voudrais juste ôter les barricades entre blogosphères et mettre en vedette deux amies de la blogo déco, qui gentiment et sans prétention mettent leur talent à la disposition de tous et toutes.

Laure  nous décore tous les étages, sans oublier les petits coins, pour nous aider à créer un univers chaleureux à la mesure de nos goûts et de nos habitudes locales. Elle privilégie les ambiances lumineuses en harmonisant les couleurs avec beaucoup de goût. Elle vient d’agrandir son site, sa réputation n’est plus à faire, succès assuré ! Ses conseils valent une fortune sans la coûter. En plus, elle est très à l’écoute et adorable !

Résultat de recherche d'images pour "image projecteur"

Béatrice, elle, est dresseuse de torchons, entre autres. Elle les fait tourner dans des films, les transforme en chanteur à fanfreluches, leur fait jouer les divas avec un humour dévastateur. Ils essaient bien de se cavaler mais, sans les barricader dans la cuisine, elle leur offre le premier rôle dans toute la maison. Elle adore aussi les jouets anciens fragilisés par l’âge. Elle leur redonne une nouvelle jeunesse et les garnit de lins anciens brodés de météorites ou d’étoiles pour le plus grand plaisir de nos petits anges d’aujourd’hui.

Je vous laisse aller jouer les paparazzi sur leurs sites, croyez-moi, cela vaut le détour, je vous aurai prévenus : chaussez vos lunettes fumées, vous allez être éblouis !

Résultat de recherche d'images pour "image projecteur"

Et moi, je recommence d’aller ramer espérant trouver une idée à temps pour l’agenda ironique, organisé ce mois-ci par une pattedansl’encrier

plumes quand Soène me dit qu'elle ne va pas y arriver aujourd'hui !

 




 

Bonne lecture à tous et toutes.

Les plumes d’Asphodèle-Tendresse vagabonde.

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintoclouds

Et nous voici au jour J ! Madame Asphodèle nous a fait encore une fois la faveur de nous concocter un thème de choix : Vagabondage, la collecte de lundi fut homérique, le 20 heures burlesque, pour reprendre le terme de Claudialucia, et les neurones en surchauffe ont eu un peu de mal à se mettre au boulot.

Mais voici le texte incluant 19 des mots imposés, la libellule m’a échappé.

Flânerie, pacager, liberté, baguenauder, circonstance, enthousiasme, prisonnier, errance, prairie, libellule, céleste, nuage, délire, rencontre, bohème, paria, alouette, gironde, évanescent, agripper.

Simplement j’ai transformé pacager en pacage.

Et cela colle très bien avec la photo de Soène

crédit photos : Soène (quand elle est "en balade" !

 



 

 

Tendresse vagabonde

 

Douces mains, verte prairie, tendresse vagabonde

Guidant mes pas d’alouette dansante

Dans la tiédeur des heures angoissantes

Petite enfant agrippée à vos fleurs girondes.

 

Poursuite de nuages, jeunes matins frileux

Sous des yeux froids au bleu vif de bohème

Prisonnier de rencontre, essaimeur de dilemme

Paria de moi au rire chatouilleux

 

Ânesse à manger du foin. Ricanant

Enthousiasme de famine, errance

Des esprits vaincus, vainqueurs selon les circonstances,

Horizons d’évasion, lointains évanescents.

 

Plus de flânerie, mais des rôles

Esquisse de modèle, docile au pacage

Délités les délires acérés du saccage

Sérieuse liberté au parfum de geôle.

 

Et puis la vie, la vie si forte, et ce penser

Baguenaudant ami de tolérance

Au fond de moi, toujours, l’amour est en partance,

Ce tourbillon toujours recommencé.

 

Sucre doux, instant de grâce et peste

Point de fuite, point d’indignation

Naître et mûrir, liste d’absolution

Où germait chaque nuit un poème céleste.

 




 

 

Les plumes d’Asphodèle, jolie lune.

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintoclouds

Ce texte est écrit en participation aux plumes d’Asphodèle avec les mots imposés suivant :

Jour, gentillesse, motivation, coupable, fer, almanach, visite, éparpillement, dilettante, farandole, insomnie, maison, passe-partout, plaisir, poésie, éclaircie, tempête, mélancolique, serpillière, agacement, chaleur, respirer, minuscule et syncopé.

Résultat de recherche d'images pour "femme lune tempete"

Jolie lune.

Jolie brune, nuit de tempête,
Jolie lune ! Oh, la coquette !
Petit navire passe-partout
Pont des soupirs, dessus-dessous
Une éclaircie, qu’elle est jolie,
En dilettante, étincelante !

Minuscule
Diamant mélancolique
Petit plaisir comme en visite
Jolie brune presque en syncope
Dans la chaleur se fait plaisir
Comme on respire
Motivation de poésie
Frisson coupable
Dans la maison en insomnie.

Juste, un éclair.

Une éclaircie ! Qu’elle est jolie !
Sur son nuage en serpillière
Se  farandole sur le mur
L’ombre de l’almanach au clou de fer.
Agacement mais gentillesse
Bonheur du jour
Presque de chair
Jolie lune, jolie brune,
Nuit de tempête.Oh, la coquette !

Les plumes d’Asphodèle-Noël Chabada

Cet article est écrit en participation aux plumes d’Asphodèle sur le thème chabada !

logo-plumes-aspho-4-c3a8me-tirc3a9-du-tumblr-vanishingintoclouds

Avec les mots imposés suivants :

Espoir, guimauve, comédie, musique, plage, liaison, mièvre, baragouinage, égalité, classique, chanson, inspiration, balai, (essuie-glace : facultatif), navet, louche, roman, abracadabrantesque (facultatif), amoureux(se) et batifoler.

J’avoue avoir transformé le balai de sorcière en ballet de fée ! * et rajouté osmose pour le fun !


 

Noël Chabada

Que l’espoir règne, ami lecteur, entre ces vers

Pour te souhaiter un doux Noël loin de l’hiver,

Noël de colibris en  ailes d’arabesques

Sous les feux d’un sapin abracadabrantesque.

Résultat de recherche d'images pour "image de noel"

Un Noël gai, ardent  et peut-être amoureux

(Foin des liaisons d’un jour et des mièvres peureux)

Noël  sait bien être de plage au ciel guimauve

Ballet d’odalisque dans des coulées d’or fauve.

a monesille depuis l'herbe d'or

Batifole lecteur ! Danse  l’inspiration !

Siffle un peu les navets, louche aux déclamations

Finis ces comédies étriquées et classiques

Fais briller sur ton cœur une vie de musique.

La vie est un roman et l’amour est chanson

Au moulin de ton cœur libre de partition

En toute égalité ouvre ton cœur qui aime

Au bonheur de la vie…et fais en un poème !

Confiance, voeux profonds, attente dans la nuit

Loin de la peur, les doutes, le malheur et l’ennui

Rien de bien compliqué, loin des baragouinages

Noël  lumière, osmose*, Asphodèle et partage !


 Bises à tous et Joyeux Noël

Poésie en soi

Participation à l’atelier d’écriture des plumes d’Asphodèle

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintoclouds

Oui, je sais votre honneur que je suis en retard, vous retiendrez pour ma défense 1 que c’est la première fois, 2 que je croyais de bonne foi que la publication était le samedi (depuis le temps j’ai oublié !) et que je n’ai pas eu une once de temps pour aller vérifier le règlement 3 qu’il arrive même à certains d’oublier dans la liste certains mots que proposent les participants….:-)



La liste des mots imposés était :

Frissonner, vide, humeur, plume, embellir, enfin, sommeil, drogué, impasse, poésie, torture, plénitude, trop-plein, youpi, énergie, absence, temps, dénuement, bol, idée, déchirement, bus, besoin, rationner, abandonné.

J’ai raté le bus !



Poésie en soi

Manque de bol la poésie est pour certains la torture

Le déchirement de l’humeur, l’impasse en soi, l’imposture

Ils n’ont pas su saisir la plume qui frissonne et frémit

Avant de s’élancer, sur la page, youpi !

Avec elle, finie l’idée même de solitude

Pas vu passé le temps vide qui plombe et pèse

Pas ressenti le rationnement de l’ascèse

Pas écouté le dénuement profond de l’absence.

Enfin, sans l’aide de drogue, ni de violence

Emplis d’énergie parfois jusqu’au trop-plein

Savoir qu’écrire devient parfois un besoin.



Un tramway nommé printemps

Article écrit en participation à l’atelier d’écriture de Madame Asphodèle suite à la collecte hilarante des mots d’avril  sur le thème du désir

logo-plumes-aspho-4-c3a8me-tirc3a9-du-tumblr-vanishingintoclouds

Avec les mots imposés (quand même !) suivants

Allergie, velléité, brise, espérance, étincelle, écrire, déplaisir, censure, enfant, gourmandise, première, tramway, rides, éphémère, envie, amour, voyage, peluche, chocolat, tapir (l’animal ou le verbe au choix), envol, baiser (dans le sens que vous voulez), attente, vibrer, volutes, valser. + attendre qui s’était fait attendre comme il se doit ! J’ai ajouté osmose qui a l’air de plaire à certain !

Hormis l’ambiance délirante déclenché sur le blog de la Dame dicotylédone par l’arrivée du très attendu jour de la collecte, cela ne nous empêche pas de travailler d’arrache-pieds pour pondre un texte à peu près convenable avant la date fatidique du vendredi. Nous avions le droit de laisser 2 mots de côté, je suis au régime, j’ai donc fait une croix sur le chocolat !




Un tramway nommé printemps !

S’agit de pas l’rater l’enfant
Le petit chose en machin rose
Dans le premier souffle qu’on ose
Quand on voit passer le printemps !

-« Bien trop frileux ! » dit l’étincelle
Qui se dédit de déplaisir
« Il n’est pas encor temps de s’offrir,
Laissons pousser la radicelle ! »

Un pollen passe. En mal d’amour.
Quelque allergie en espérance,
Une peluche ? Quelle chance,
Avec quelques atchoums autour.

Quelle guigne que la censure
Que nous serine cet avril
« Ne pas se découvrir d’un fil »
Nous qui ne rêvons que de luxure

Velléité de volupté
L’horizontale des bronzages
Traverse l’envie de voyage
Soupirant sous un pont de mai.

Et juin ! les nuits d’ivresse
et de musique et de féria
Les pétales de seringa
Valsant au zéphyr d’allégresse

Mais ce premier souffle se ride
A la surface du ruisseau.
Une brise… et remis au beau,
Le ciel nous ouvre un œil candide.

Quelle éphémère vanité
Que d’écrire ces mignardises
Vous appâtant aux gourmandises
Des lèvres tendues de l’été.

Vous verrez si vous êtes sages….
A écouter les racontars
Le printemps n’est pas en retard
Car il ne vibre qu’au passage
D’une violette que l’on cueille
Et que l’on baise en souriant
Et que l’on oublie sur le champ.
Mise à sécher entre deux feuilles.

S’agit de n’pas l’râter l’enfant
Le petit chose en machin rose
Tapi dedans l’odeur d’osmose
Qui se fane quand on l’attend.

Le silence des parenthèses.




 

Texte publié en participation aux plumes 40 d’Asphodèle

plumes d'asphodèle

Avec les mots imposés suivants :
aquarelle, bancal, coeur, conscience, déchirer, douleur, envol, fardeau, lire, malgré,
parenthèse, pourquoi, regrets, résilience, rire, scène, scintiller, sidération, silence,
sinueux, symphonie,Temps, ténacité,tour (nom masculin), vide, vie.

J’ai laissé tour de côté.




Bruit, plein
puis vide.

 

Sidération.

 

Dans les pourquoi du cœur
L’aquarelle de la douleur
Délave le scintillement
De mes regrets en scène.

 

Je lis malgré, les pages crissent

Ténacité de la résilience,
Le temps déchire le silence des parenthèses.
Mes peurs sinueuses éclatent d’un rire bancal
Sous le fardeau de ma conscience.

 

La symphonie de la vie reprend son envol dans un bruissement de plume.

   

monesille




 

La p’tite bête !

Première participation aux plumes d’Asphodèle de l’année !

Sur le thème : monter !

plumes d'asphodèle

 

Avec les mots imposés suivants :

Horizon, nature, ciel, échelle, fatigue, grimper, cabane, rideau, créneau, Éden*, montagne, étagère, fièvre, transcender, panne, épuiser, oeufs, cheval, ascenseur, ravissement, remontant, rythme.

 



 

La p’tite bête monte, monte

Au cadran comme au créneau

Pas d’échelle, pas de conte !

Pas d’ascenseur pour plus haut !

 

Il  lui faut garder le rythme

Une clef, un p’tit remontant

Grignotis de logarithmes

Pour grimper au firmament

 

J’y ferais bien ma cabane

Vu d’en haut quel horizon !

C’est pas l’heur’ du coup d’la panne

Et l’avenir a dit :  non !!!

 

A cheval  tout à la cime

Oh là ! Quel ravissement !

L’Eden de la fièvre intime

Le douzième ciel simplement !

 

Tic tac, tic tac la nature

Tire déjà le rideau

Sur cette belle aventure

D’une aiguille au petit trot.

 

Deux mill’quatorze s’en va

Les photos sur l’étagère

Transcenderont les émois

D’une année bien éphémère.

 

En un millième de seconde

Mille strass et c’est la teuf,

Quand l’horloge de ce monde

Se taille un beau jour tout n’oeuf !

 
 
 

monesille
 
 

 Ps: Pas de fatigue pour ce jour là !-)

 

 

 


La chanson de la nuit.

Texte publié en participation aux plumes d’Asphodèle

écritoire vanishingintoclouds(3)

comprenant les mots imposés suivants :

vol, chat, transfiguré, blanc, solitude, silence, matin, ivresse

ténébreux, épuisant, insomnie, étoilé, fête, rêver

sommeil, voyage, chanson, fesse, recommencement, ressourcer, voluptueux

sarabande, passeur, prologue, pavillon.



La chanson de la nuit

La chanson de la nuit n’a pas de page blanche

De prologue, d’ennui,  pas de fin de dimanche

La chanson de la nuit prend le temps de rêver

Aux plumes de minuit sous le ciel  étoilé.

 

La chanson de la nuit est feutrée de cadences

Où naissent mille bruits fusant de mille danses

Et les chats sur les toits s’en vont transfigurés

En sarabande grise aux yeux démesurés

 

La chanson de la nuit est autant de préludes,

A la fête des sens trompant les solitudes

Reniée au matin par la couleur du temps

Qui prend son dernier vol sur la fuite du vent.

 

La chanson de la nuit s’enfle bien des promesses

De sommeil, d’insomnie ou de paire de fesses

C’est la nuit que l’on vit, clairs et voluptueux,

L’ivresse des soleils aux bras des ténébreux.

 

La chanson de la nuit est celle qu’on effeuille

En délaissant ses peurs, et les fleurs que l’on cueille

N’ont jamais ni repos ni recommencement

Dans les feuillets froissés par les corps des amants.

 

La chanson de la nuit s’assourdit en voyage

Poursuivie dans le ciel par l’éclair des orages

Épuisant les soucis, les hasards, les matins

Qui cernent au grand jour les yeux estudiantins.

 

La chanson de la nuit, elle meurt en lumière

Dans les banlieues bordées de rang de réverbères

Et dans les pavillons gueulants à qui mieux mieux

Les technos décoiffées des ados capricieux.

 

Et quand il faut celer les brisures d’enfance

Que le passeur de nuit est muré de silence

Renaît, le cœur  battant,  la chanson de la nuit

Ressourçant à l’aurore un espoir qui reluit.

monesille