Ces journaux qui disent enfin stop à la communication politique
Richard Sénéjoux
Trop, c’est trop. Au détour d’un article sur la « réforme » de la SNCF, le journal Les Echos explique avoir refusé de publier le 13 mars une interview de la ministre des Transports, Elisabeth Borne. Motif : l’entretien avait été totalement réécrit par Matignon et vidé de sa substance, pourtant pas si explosive que cela selon le quotidien économique. Il y a quelques semaines, La Voix du Nord annonçait refuser désormais toute relecture d’entretien par le personnel politique. Déjà contestable sur le fond – à Télérama, on oppose toujours un « non » poli –, cette pratique à l’origine destinée à éviter toute erreur ou contresens s’est peu à peu transformée en un véritable outil de propagande, des batteries de communicants n’hésitant plus à reformuler totalement questions et réponses, voire à en ajouter eux-mêmes. Tout le monde doit dire stop. A qui le tour ? »
Ceci est une recopie simple d’un article de Télérama !