Participation au jeudi poésie de Dame Asphodèle
Chanson des gifles du vent
Combien de fois, depuis mes jeunes ans, combien de fois m’aura giflé le vent !
Au temps de ma jeunesse, c’était gifle en caresse,
au temps de mes vingt ans, comme gifle en serment ,
au temps de mes trente ans, comme gifle entre amants,
quand j’eus pris l’air penché, gifle au pédant fâché,
voyez ce dos courbé, gifle au gaga-bébé,
au temps (par tous les temps gifle la faux du Temps)
au temps où Mort vous griffe, soudain la Gifle-Gifle,
la der, en ouragan, et celle que j’attends.
– Combien de fois, depuis mes jeunes ans, combien de fois m’aura giflé le vent ?
Ferveur française. Ballades périgourdines
Paul Fort !
Je connais mal Paul Fort mais j’avoue que cette Gifle me plaît beaucoup (celle du vent pas les autres hein^^)…
Ce poème est comme les gifles, il pousse à réfléchir 🙂
Bises
Les gifles (mais c’est vrai que j’en ai peu reçu) (sauf de la vie évidemment) me donnent plutôt envie de me carapater à toutes pattes !
Je n’ai pas dû en recevoir assez 😀 😀 😀
Il est fort ce Fort un peu abstrait pour moi vers les 2/3 des vers… 😀
Abstrait ? je ne trouve pas, imagé oui.
Joli !
je propose un petit truc, avec du Verlaine (ou de l’Apollinaire ?) dedans
Une gifle comme on aimerait en avoir plus souvent 🙂
Merci Monesille 🙂
A ton service ^^