Participation à l’agenda du mois de mai : Aptitude zéro !

Martine d’écriturbulente héberge ce mois-ci l’agenda ironique avec un thème marin, il ne m’a pas été facile de mettre en place tous les éléments demandés, et j’imagine qu’il en est de même pour tous. Mais comme elle le dit elle-même : et vogue la galère !

Je vous propose donc de partir en croisière

Voilier ? Bateau de pêche ? Cargo ? Paquebot ? Péniche ? Pirogue ? Canot pneumatique ? Brise-glaces ? Chalutier ?

Vous choisirez l’embarcation, vous l’imaginerez, vous la décorerez, la baptiserez… Vous daterez la traversée… Quand vous vous déciderez à lever l’encre (oui, quand même), vous déterminerez l’itinéraire et les escales : L’île des Lettres ? L’île des Mots, des maux, des morts ? L’île des Étrangers ? Les îles Glamour ? L’île d’Éros ? Ou bien ?

Une fois l’équipage constitué, vous embarquerez les passagers et vogue la galère !

Il vous reste 3 jours de navigation 

(c'est-à-dire jusqu'au 23 avril),

1 000 mots maximum 

pour conter cette expédition nautique, 

que vous ponctuerez de 10 termes hurluberlus, 

avec un suffixe en "–itude".

 

 

Ceci n’est pas un poisson !

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Je n’ai pas trop le cœur à rire, j’en suis désolée, d’habitude je ne vous raconte pas trop ma vie, mais  là,  les vacances se sont finies sur un retour de vacances en urgence, mon vieux chien nous a laissé finir seuls la route. Je vais donc vous donner les résultats, et puis je vais rentrer un peu dans ma coquille de monesille pour penser à tous mes bons souvenirs avec lui.

Quand les élèves pensent vraiment qu'on ne les voit pas venir nous mettre un poisson dans le dos les 1er avril.

Les jeux sont faits ! Valentyne remporte haut la main le concours du mois des fous ? Je n’oserais pas dire que ce n’est guère étonnant, surtout quand même qu’elle est suivie de près, très, par Laurence Délis et Marianne Slavan. Je me rends compte que ce n’est pas évident de s’y retrouver juste avec les adresses, il faudrait penser pour le prochain agenda à mettre un titre en clair pour faciliter la chose. Je suis désolée d’avoir oublié Anne de Louvain la neuve dans la récap des textes, le rang honorable auquel elle accède me fait espérer que son texte n’a pas trop souffert de ma distraction involontaire.

Félicitations à tous pour la qualité des textes proposés ! je suis toujours un peu ébahie par  votre imagination et l’aisance avec laquelle vous écrivez ! On prétend que vous que les gens ne lisent plus, mais vous écrivez ! Et fort bien, en  plus !

Pour l’organisation du mois d’avril, je vais donc passer la main à Martine, notre turbulente écrevisse, si elle en est d’accord bien sûr. Je suis certaine qu’elle va nous proposer un sujet délectable et curioziffiant !

Bonnes bises du mois des fous et place au mois des fils !

Je vous ai à l’oeil !

Agenda ironique-Voici venu le temps !

Voici venu le temps de voter !

Deux textes se sont rajoutés à la liste celui d’Emilie jolie qui a failli me faire devenir chèvre et à qui il faudra rappeler sans doute que le changement d’horaire c’est dimanche !)

Et puis Ma chère Licorne que j’ai écorné d’un texte, pourtant tout à fait fou puisqu’il les fête ! (je me demande si je suis bien compréhensible là ?)

https://lespetitscahiersdemilie.com/2017/03/24/mars-le-moi-des-fous/

http://filigrane1234.blogspot.fr/2017/03/la-fete-des-fous.html

Vous remarquerez qu’à l’inverse des politiques je choisis pour vous un week-end pourri du côté météo où vous n’aurez rien de mieux à faire qu’à lire tous les textes des participants afin d’exprimer votre choix. Cela est sans conséquence sur la suite de votre existence, donc votez librement, et sans contrainte autre que votre bon plaisir !

Je mettrai à jour jusqu’à minuit (en fait je croise les doigts pour ne pas avoir à le faire !( raté NDLR) J’ai  mis plein de petits palmiers sur la machine à voter pour que vous pensiez (agréablement) à moi pendant mes vacances ! Les intitulés dépassent un peu du cadre ? je ne sais trop pourquoi. Je décline toute responsabilité pour tout dysfonctionnement pendant mes vacances et je rappelle que ceci est un concours amical et amateur.

Vous pouvez voter pour trois textes maximum en une fois seulement, j’ai bloqué les votes multiples pour éviter les petits malins qui viennent gonfler leurs statistiques.

Sur ce je vous souhaite de bonne vacances et à moi bon vote ! Ne serait-ce pas l’inverse ?

J’ajoute aussi en dernière heure un autre lien pour le texte de Marianne Slavan

https://marianneslavan.wordpress.com/1356-2/

 

Agenda ironique-Adoncques la folie.

Trois, deux, un et oui, nous sommes déjà presque au 24 mars, date butoir de cette édition de l’agenda ironique !

Mon texte a tourné, tourné, il a fini par se poser sur ma feuille, je vous le livre tel que ! C’est un petit clin d’œil sans conséquence !

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-Adoncques la folie  ? Quel est donc ce discours qui vous arrête ici ? Avez-vous peur ma foi ?

-Aaaah

-Est-ce pour simuler un esprit divaguant que vous venez brailler au maître du divan ?

-Aaaaah

-Etes vous un manant que venant vous étendre, vous puissiez prétendre à des vacances à prendre ?

-Aaaaah

-Pouvez-vous sans raison, me donner sauf urgence, une définition disant votre démence ?

-Aaaah

-Par poétisation… Sortez de vos bagages, vos cris, vos oraisons, et puis quel est votre âge ?

-Aaaah

-Vous m’intriguez ! Je vois, vous voulez que sans cesse, ma curiosité se veuille sans faiblesse.

-Aaaaah

-Ou plus petitement, avez-vous des amis que vous ne faites fuir de vos tristes manies ?

-Aaaah

-Débloquer ce qui bloque, faire avancer les vues, voyez ce que devient pour tous le farfelu !

-Aaaaah

-Allons, le train déraille, les incultes délirent, est-ce donc pour autant qu’il faut craindre le pire ?

-Aaaah

-?

-Aaaah

-Un déménagement ? Est-ce donc bien ainsi qu’un transport du cerveau égara votre vie ?

-Aaaah

-Vous ne m’agacez pas de votre unique voix, mais ce n’est pas un chant que votre frénésie !

-Aaaah

-Mais dites-moi, parlez, exprimez j’en conjure les doutes que beaucoup se cachent, je vous jure…

-Ah, la séance est finie, je crois que je vous lasse, et les frais aujourd’hui sont à régler sur place…

-Ahaaa ! aaaaah ! je ne pouvais ma douleur exprimer,  votre chaise monsieur écrabouillait mon pied !




Image associée

Agenda ironique de Mars, le mois des fous !

Me voilà bien ! Je m’étais proposée pour organiser l’agenda ironique de Mars, mais persuadée qu’Ariel Littel relèverait le défit du mois dernier comme il  avait remporté le concours, haut la main, j’attendais sagement le thème et l’organisation et je n’ai RIEN préparé !  Bon. Je m’y colle immédiatement de suite; vous allez vivre en direct la réflexion sur le choix d’un thème qui laisse cours à l’imagination sans faire dissert de lycée, le genre de truc qu’on trouve génial du fond de son lit et qu’au matin, tout froissé de nuit, vous trouvez grelottant de timidité sur un coin de votre bureau et vous  suppliant : non, non, pitié, pas moi, je ne vaut pas un fifrelin !

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Qu’est ce que je pourrais bien vous proposer ? Qu’est ce que j’aime ? En ce moment je lis beaucoup d’Histoire, avec de grandes haches même s’il  y a beaucoup de petite histoire au milieu alors : les fondements ? j’en vois déjà qui frisent de la moustache rien qu’au mot ! Les plantes et la botanique, l’herbe d’or a déjà nourri votre folle du logis…Le dessin, la musique ?

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Qu’est ce qui relie tout ça ? Je pense avoir trouvé :

Les fous, bouffons et autres amuseurs public, les fous-rires, l’espoir fou, enfin quoi Mars sera le mois des fous ! Qu’est qui pourrait bien vous rendre fous ? De moi je sais déjà, hum, hum, mais d’écriture ?

Donc selon les règles bien établies de l’agenda ironique dont vous pouvez voir chez carnets paresseux ici  l’historique, il vous faudra écrire sur le thème de la folie au sens large, un conte, poème, texte, article, selon la forme que vous désirerez, de 700 mots maximum pour être facilement lisible sur le wouaibe, et ce avant le 24 mars où je ferai le tableau récapitulatif pour le vote final, qui empiétera jusqu’au 1er avril puisque je serai absente les derniers jours de mars. Cela vous va-t-y ? C’est un peu facile non ? Je devrai corser la chose de quelques mots ? Disons trois mots composés insérés au texte ! Comment ça ? Des grincheux dans le fond, on en rajoute un ? Ok, Ok quatre donc mots composés à parsemer dans le texte ! Quelqu’un a encore quelque chose à dire ??

Bande de grand fous, j’espère que vous allez vous amuse follement !

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Agenda ironique de février-Le coup du lapin dans le coin du tableau-Tome 3

Pour l’agenda ironique du mois de février, jobougon nous proposait de réaliser une critique d’un livre . Je la cite :

Votre mission en février.
En choisir un (livre) et en faire une critique littéraire.
Que vous l’ayez lu ou pas.
Qu’il existe réellement ou pas.
Qu’un livre intrus se soit glissé distraitement dans le lot.
Que vous rêviez de l’écrire, ou pas.
Ou qu’il soit, peut-être encore soigneusement conservé dans quelque bibliothèque secrète ou interdite.
Que sais-je encore…
L’idée, c’est d’écrire une critique littéraire qui donne soit envie de le lire, soit au contraire, nous en dissuade.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir à l’écriture.

J’ai mis un certain temps à vous écrire la suite. J’ai fini par me décider et je vous souhaite beaucoup de plaisir à la lecture !



le-coup-du-lapin-dans-le-coin-du-tableau

Comme à chaque fois que l’on attire l’attention sur un détail d’un tableau d’ensembles, tout le reste finit par s’évanouir dans des contours flous pour disparaître peu à peu complètement. Le détail devient alors à son corps défendant et malgré sa longue habitude de l’incognito, le personnage central d’une histoire à laquelle rien ne l’avait préparé. Il est naturel que le paysage semble changer selon qu’on se trouve au centre ou dans l’angle d’un tableau. L’ambiance, les teintes, les perspectives se modifient et le détail finit par se trouver lui-même au prise avec des éléments que personne encore n’avait remarqué. Comment réagira-t-il à ce moment ? Que devenir lorsqu’il est impossible de rester dans le flou artistique de l’anonymat ?




Voilà, j’espère que cette lecture fera voyager vos imaginations autant que la mienne, et je vous dis à bientôt dans d’autres tableaux !

Agenda ironique de février-Le coup du lapin dans le coin du tableau-Tome 2

Pour l’agenda ironique du mois de février, jobougon nous proposait de réaliser une critique d’un livre . Je la cite :

Votre mission en février.
En choisir un (livre) et en faire une critique littéraire.
Que vous l’ayez lu ou pas.
Qu’il existe réellement ou pas.
Qu’un livre intrus se soit glissé distraitement dans le lot.
Que vous rêviez de l’écrire, ou pas.
Ou qu’il soit, peut-être encore soigneusement conservé dans quelque bibliothèque secrète ou interdite.
Que sais-je encore…
L’idée, c’est d’écrire une critique littéraire qui donne soit envie de le lire, soit au contraire, nous en dissuade.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir à l’écriture.

J’ai mis un certain temps à me décider à lire et à écrire la suite. Mais j’ai trouvé cette édition au coin d’un vide grenier, je n’ai pas résisté !




le-coup-du-lapin-dans-le-coin-du-tableau

A la manière d’un détail de tableau que personne ou presque ne remarque, lui voit tout, sans vraiment pouvoir le raconter. Témoin anecdotique mais privilégié de certaines scènes, il est peu pris au sérieux, c’est pourtant sur lui que repose l’équilibre de la situation. Participant insignifiant il a un rôle auquel ni les acteurs, ni les spectateurs, ne prêtent attention; c’est lui qui donne le relief, sans avoir toutefois vouloir prendre le pouvoir.  Passant presque inaperçu, c’est celui sans qui l’oeuvre resterait inachevée et imparfaite. Celui qui permet que l’histoire sorte de sa banalité. Et si personne n’y prête attention l’histoire disparaît, elle-même !

Vous aurez compris que ce livre m’a enchanté par sa diversité d’aspects. Je ne sais si un jour je vous en dirai plus. Cruauté, direz-vous ! mais d’autre par si vous êtes assurés de savoir, quel est l’intérêt ?




Agenda ironique de février-Le coup du lapin dans le coin du tableau-Tome 1

Pour l’agenda ironique du mois de février, jobougon nous proposait de réaliser une critique d’un livre . Je la cite :

Votre mission en février.
En choisir un (livre) et en faire une critique littéraire.
Que vous l’ayez lu ou pas.
Qu’il existe réellement ou pas.
Qu’un livre intrus se soit glissé distraitement dans le lot.
Que vous rêviez de l’écrire, ou pas.
Ou qu’il soit, peut-être encore soigneusement conservé dans quelque bibliothèque secrète ou interdite.
Que sais-je encore…
L’idée, c’est d’écrire une critique littéraire qui donne soit envie de le lire, soit au contraire, nous en dissuade.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir à l’écriture.

J’ai mis un certain temps à choisir, il faut dire qu’il y a pléthore. J’ai fini par me décider et je vous souhaite beaucoup de plaisir à la lecture !




le-coup-du-lapin-dans-le-coin-du-tableau

C’est un livre que j’ai entamé en avril et dont les premières pages m’ont émerveillée. J’ai vraiment dégusté chaque ligne dont chaque mot réserve une surprise, un détail. Bien loin parfois du thème central, comme ce lapin dans le coin d’un tableau, ce sont souvent les petites touches et les enchaînements imprévus qui révèlent l’intérêt d’une histoire, parfois à la limite du drame et parfois son contraire. Bon, il faut reconnaître qu’au fil des pages, on s’accoutume aux rebondissements (ou pas). D’où l’intérêt de poser ce livre quelques jours et de laisser décanter sa cervelle un peu. Mais un jour ou l’autre on retrouve le volume ouvert à la bonne page au coin de la table et c’est reparti ! Car tout de même on voudrait bien savoir la fin !

La fin je ne vous la dirai pas. Ce serait éventer le mystère, mais peut-être que vous l’aurez devinée. (ou pas)

Il paraîtrait qu’il y a une suite, voire plusieurs, me dit mon chat. Je ne suis pas encore sûre d’avoir le temps de les lire. Je vous tiendrai au courant.




Paul n’a pas la frite !

Ce texte est écrit en participation à l’agenda ironique de novembre, découvert par hasard et hébergé mystérieusement par une valentine verte qui nous propose le thème du polar plus d’autres petites succulences dont je n’ai guère tenu compte (aah si le 23 inclu, je fais fort tout de même !)  il est écrit aussi en réponse à une certaine armoire à glace !




polar

Paul n’avait pas la frite.

Cela avait été une de ces journées où tout commence par un rayon de soleil dans un rétroviseur et où tout finit par un temps glaciaire.

Paul était pourtant parti vite à l’heure mais les travaux d’adduction d’eau l’avaient obligé à faire un détour et il avait fini par arriver tard au bureau. En retard pas vraiment, deux minutes mais rouge et suant, d’avoir galopé pour regagner un peu de temps, il avait sursauté lorsque son patron l’avait salué goguenard, l’œil sur la pendule : Bonne journée Monsieur Hard !

Il avait filé écouter ses messages, avait réuni quelques dossiers dans sa serviette,  puis était ressorti aussitôt, pour se rendre compte que le vague éclat de soleil trompeur du début de matinée avait cédé la place à une petite pluie fine et insistante, évidemment il n’avait pas pris son parapluie. Il remonta le col de sa gabardine noire. Ses cheveux trop longs s’égouttèrent dans son col. Il savait bien qu’il aurait dû passer chez le coiffeur mais dans ce lieu incertain, il  aurait fallu expliquer, court mais pas trop, juste pouvoir changer la raie de côté lorsqu’il  le fallait. Il s’en fichait de la coupe, il n’allait de toute manière pas participer à un concours d’élégance avec son cou trop mince dans son col trempé !

Tout en marchant d’un pas rapide il évitait au maximum les flaques d’eau mais ne pouvait rien faire contre l’armée furieuse des voitures qui venant de derrière lui soulevaient de grandes gerbes d’eau qui l’arrosaient au passage. Il finit par ne plus y prêter attention, changeant seulement sa serviette de côté pour la mettre à l’abri. C’est donc trempé sous les vents de Neptune qu’il sonna chez sa première cliente, son imper ruisselant sur son pantalon mouillé, bien évidemment elle ne le laissa pas entrer, même son petit coup d’œil appelant la sympathie, allez -vous n’allez pas me laisser dehors comme un chien, ne fonctionna pas, et elle lui referma la porte au nez.

Paul commençait à se douter que la matinée était mal engagée et regardant sa montre dont les aiguilles brillaient à travers la buée du cadran, il constata qu’il était déjà presque onze heures !

Foutu pour foutu il décida d’aller prendre un petit café au troquet du coin, cela le  réchaufferait un peu et lui permettrait  peut-être de reprendre un aspect présentable.

Accoudé au comptoir  il s’avisa qu’il  avait un petit creux et demanda à l’homme à l’envers devant sa glace, s’il pouvait  avoir une barquette de frites avec son café :

-Pas de frite le 23, lui rétorqua celui-ci.

Il était dit que Paul Hard n’aurait pas la frite aujourd’hui.




🙂 Allez zou j’ai  fini par lire tout le règlement du  jeu et vous pouvez deviner 6 titres de polar, tous du même auteur, dans le texte.